Thomas GLEB (1912-1992)

Thomas GLEB (1912-1991) Etrangère en visite, 1964 Huile sur toile, signée en bas à droite, signée titrée et datée au dos, 33 x 55 cm, EXPOSE À LA GALERIE AGNES THIEBAULT PARIS
Thomas GLEB (1912-1991) Etrangère en visite, 1964 Huile sur toile, signée en bas à droite, signée titrée et datée au dos, 33 x 55 cm

Arrive à Paris en 1932, et prend le pseudonyme de Thomas Gleb.

 Première exposition en 1935, suivie de nombreuses autres, mais carrière interrompue par la guerre.

En 1940, il s'engage dans les régiments de « la Marche des Volontaires Etrangers ».

A la démobilisation, en juillet 1940, il entre dans le mouvement de résistance juive, il prend pour nom de résistant Raymond Thomas.

Son atelier est pillé par les allemands.

Réfugié à Grenoble en 1942.

Arrêté par la Gestapo en 1944, déporté vers l'Allemagne dans le dernier convoi parti de Lyon le 8 août 1944, il réussit à se glisser hors du train dans les Vosges.

Retour à Paris en 1945.

De 1950 à 1957 : vit en Pologne avec sa famille. Son oeuvre illustre sa volonté de participer à la restauration de son pays. Sa série des Coqs illustre à la fois cet élan patriotique et la révolte contre le style « réalisme socialiste» imposé par le régime communiste.

Reçoit une distinction pour une illustration d'un livre de Tchékov.

 

En 1957, Thomas Gleb revient précipitamment (et définitivement) en France pour fuir le régime communiste polonais devenu trop oppressant. La famille s'installe à Millemont, près de Paris.

Il rencontre Marc Chagall et participe à l'exposition des peintres juifs de France à Paris. Il commence une série de tableaux sur les douze tribus d'Israël.

Il se lie d'amitié avec Waldemar-George et Daniel-Henry Kahnweiler. Il participe à la Biennale de Paris

De 1960 à 1963, Thomas Gleb travaille au Centre culturel de l'abbaye de Royaumont. Il découvre la tapisserie et en réalise trois issues de la série des douze tribus d'Israël : Joseph, Joséphite et Benjamin.

En 1961, le musée des Beaux-Arts de Nantes lui achète deux œuvres.

Il expose à Tel Aviv en 1963. Au cours de cette période, il enrichit sa culture hébraïque.

Il poursuit une collaboration avec l'atelier de Saint-Cyr de 1964 à 1970 : Pierre Daquin interprète ses papiers déchirés et ils créent ensemble la série de tapisseries Blanc sur Blanc.

Il réaménage l'oratoire de l'hôtellerie de la Sainte-Baume à la demande du père Philippe Maillard en 1969.

En 1970, l'architecte Jean Willerval lui commande la tapisserie La Joie (70 m2) pour le siège social de la société Pernod Ricard à Créteil.

En 1971, il travaille pour un projet de couvent à Saint-Mathieu-de-Tréviers près de Montpellier avec l'architecte Geneviève Colboc, dont les travaux prennent fin en 1976.

Il collabore avec l'atelier de tapisserie Legoueix à Aubusson.

La communauté urbaine de Bordeaux lui commande la tapisserie monumentale Bord'Eaux en 1978.

En 1979, il expose à la chapelle du carmel de Niort et au lieu cultuel de la rue Amyot à Paris. Il conçoit une tapisserie pour l'UFR de pharmacie et une décoration pour la cité scolaire Jolimont de Toulouse.

Il obtient le grand prix national de tapisserie en 1980.

En 1990, il fait don d'une partie de son œuvre à la ville d'Angers. Françoise de Loisy, conservateur du musée Jean-Lurçat et de la Tapisserie contemporaine, installe une rétrospective complète de ses œuvres dans cinq salles d'exposition permanente.

 

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