Adolphe-Jules Péterelle est un peintre français d'origine suisse né le 26 juin 1874 à Genève et mort le 27 octobre 1947 (à 73 ans) à Paris
En 1921, première exposition Peterelle à L’Encrier où son organisateur Roger Dévigne, écrivain, a installé sa presse à bras. Premier article dans la presse. En 1926, une exposition de ses œuvres est organisée par un groupe d’amis au café Le Petit Napolitain à Paris; elle suscite l’admiration de certains intellectuels de la Rive Gauche. Dès lors, les marchands de tableaux sont alertés. L’un d’eux veut acquérir toutes les toiles achevées de son atelier, mais Peterelle refuse.
En 1927, le sculpteur François Pompon, qui devient son ami le plus intime, acquiert un Visage de femme, le marchand d’art Charron achète sur deux ans plusieurs centaines de toiles, des peintures partent pour la Suisse et les États-Unis, une première huile passe à Drouot.
Lors de son exposition Galerie Bernheim (Paris, 1930), Péterelle a 56 ans. Le sculpteur Robert Wlérick réalise son portrait en bronze. Il restera son ami pour la vie, ainsi que Pierre Bonnard rencontré en 1932 qui achète Le Tambourinaire. Il fréquente Kisling, Derain, Gromaire, Dufresne...
Fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1938, Péterelle reçoit d’importantes commandes de l’État. Il fait l'objet de deux expositions : l'une à la Galerie Charpentier, et l'autre à la Galerie de France.
Adolphe-Jules Péterelle meurt le 27 octobre 1947 à Paris, à l'âge de 73 ans. Présent dans plusieurs musées en France (dont le Centre Pompidou) et à l’étranger (le Metropolitan à New York), il laisse l’image d’un « maître moderne » discret dont l’œuvre aux nuances musicales et poétiques fait naître un univers d’une intense émotion qu’il faut savoir appréhender, comprendre et pénétrer
En 1952, le Palais Galliera présente à Paris la « rétrospective Péterelle » avec plus de 100 toiles et 80 dessins.