Jean-Michel ATLAN (1913-1960)

Jean Michel Atlan est né à Constantine (Algérie) en 1913. Après ses études à Constantinople, il vient à Paris en 1930 pour préparer une licence de philosophie à la Sorbonne. Il prépare l’agrégation, tout en enseignant dans divers lycées de province jusqu’en 1940. Il est révoqué par le gouvernement de Vichy et s’installe à Paris. Il écrit des poèmes à caractère surréaliste, ne peint pas encore. Il se contente alors d’illustrer parfois sa poésie de simples dessins. 

Atlan commence à peindre en 1941, en pleine guerre. Ses premières oeuvres sont expressionnistes. Il contacte la résistance et se fait arrêter par les allemands ; interné à Sainte-Anne, il simule la folie, ce qui lui permet « d’en sortir ». Après la libération tant espérée, Atlan participe, en 1944, à ses premières expositions, collectives et individuelle. Cette date sera le point de départ de nombreuses autres expositions. 

En 1945, il réalise une série de lithographies pour « Description d’un combat » de Kafka, travail qui est remarqué. Sa vie matérielle est difficile. Ce n’est qu’en 1959, au cours d’une exposition à Londres, qu’il entrevoit une reconnaissance de son art. Il connaît un début d’aisance. Il est bien tard ! Son langage, proche d’un expressionnisme abstrait, le rapproche du groupe Cobra. Ses peintures sont sévèrement construites, d’un graphisme sombre, noir épais, charbonneux, cernant des formes élémentaires courbes ou agressives matérialisées par des couleurs vives, dans un premier temps, puis qui s’adouciront peu à peu. Le travail d’Atlan se fait sur les profondeurs de l’inconscient collectif, sur la symbolique des signes magiques. 

Atteint d'un cancer, Atlan n’eut guère le temps de connaître son succès, la mort le prenant brutalement en 1960 (Paris). 


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