Ginés PARRA (1896-1960)

Ginés Parra (1896 - 1960) est un peintre espagnol de l’Ecole de Paris 

En 1906, sa famille émigre en Algérie où il passe son enfance et son adolescence. Il commence alors à dessiner et modeler des sculptures. 

Il reçoit sa première formation artistique à New York jusqu'en 1919, à la «Students League».

En 1919, Ginés Parra revient à Zurgena puis part en 1920 à Paris. Il fréquente l'École des Beaux-Arts, où ses professeurs sont Lucien Simon et Louis Roger. 

Il expose dès 1922 au Salon des Artistes français, au Salon des Indépendants et au Salon d'Automne. 

En 1927, il se lie avec le sculpteur Julio González et Picasso. 

En 1931, il fait un voyage en Espagne puis revient à Paris en 1933 et participe en 1937 à l'Exposition Internationale dans le cadre du pavillon espagnol.

La guerre civile surprend Parra alors qu'il est de passage à Madrid. Il est emprisonné en 1938 pour plusieurs années en Galicie puis libéré, il regagne Paris. Il y fait la connaissance de René Breteau qui l'expose dans sa galerie en 1942 et 1948. Il participe avec les peintres et sculpteurs de l'école espagnole de Paris, notamment Picasso, à des expositions collectives à Paris, Prague, Londres, Bruxelles et Stockholm.

 

Son oeuvre :

 

À mi-chemin des formes hiératiques médiévales et de celles de l'avant-garde du premier quart du XXe siècle, l'œuvre de Parra s'enracine dans les libérations de la couleur et de la forme opérées par le fauvisme et le cubisme qu'elle conjugue à un expressionnisme austère. Elle ne s'inscrit cependant dans aucune école.

La caractéristique des peintures de Parra, paysages, visages ou natures mortes, est l'économie de moyens. Deux ou trois couleurs, intenses mais aussi douces ou âpres, suffisent le plus souvent, distribuées en larges plans et jointes à des plages blanches ou grises, à la construction puissamment structurées de ses toiles. En marge de toute perspective, un épais graphisme noir y réduit la vision à l’essentiel.

L'empâtement de leur matière a fait comparer les œuvres de Parra à celles de Rouault. Elles ne s'apparenteraient pas moins aux créations de l'Art Brut.

 

  • Almeria : Ayuntamiento de Zurgena (Lavandière, 1943)
  • Bilbao : Museo de Bellas Artes (Maisons et arbres, 1957)
  • Madrid : Musée national Reine-Sophie (Composition avec profil de femme, 1945); Colección Fundación Arte y Technologia
  • Tolède : Museo de Santa Cruz (Nu, 1944)
  • Valladolid : Museo de Arte Contemporaneo Espagnol; C.A.C. Patio Herreriano (Panier et fruits, 1949)
  • Vitoria-Gasteiz : Artium de Àlava (Adoration des Rois, 1956)
  • Brno : Galerie de Moravie (Paysage, 1945)
  • La Havane
  • Boston : Musée des beaux-arts (Léda et le cygne, 1928)
  • Perth : Art Gallery of Western Australia (Paysage en vert, c. 1949)
  • Prague : Galerie Nationale (Nature morte au violon, 1945)
  • São Paulo : Musée d'Art Moderne

 

 

 

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